Emballage : Quand le plumage ne se rapporte pas toujours au ramage.

Florilèges de nos pratiques hérétiques…

La transversalité des tâches Chez nous, tout le monde sait « presque » tout faire. Aussi bien les cracks de l’informatique que les vendeurs hors paires en passant par les acheteurs. (En fait c’est tout, on est que 3). Tout le monde s’occupe des commandes du début jusqu’à la fin. On sélectionne dans le stock les articles que vous avez choisis et on les répartit par commandes en prenant soin de vos commentaires et autres annotations. (Cadeaux, etc.). On emballe le plus soigneusement possible les commandes. On prépare les étiquettes de transporteurs et on s’assure régulièrement que vos commandes arrivent à bon port.

Premier avantage : « avoir la main sur » l’emballage, au sens propre comme au sens figuré, c’est l’occasion de toucher le produit. Notre table d’emballage est de ce fait un irremplaçable centre de formation et la meilleure école pour bien parler du produit et vous conseiller. On apprend également de nos erreurs : s’il vient à nos oreilles un petit défaut d’emballage, une casse ou un oubli. On peut en étant sur le terrain, s’améliorer rapidement pour éviter au maximum les erreurs toutefois humaines.

Deuxième avantage : scotchés derrière nos écrans et dans nos bureaux respectifs, personne ne se fait prier pour aller faire des colis, une bonne mise en jambe dès le matin qui nous motive pour le reste de la journée. Et nous permet en quelque sortes de profiter de ces instants tous ensembles pour d’éventuelles réunions en tout genre d’un autre genre. (Brainstorming et mise au point avec une scotcheuse à la main)

Troisième avantage : une boutique tel que L’Épicerie Ordinaire qui propose de nombreux produits variés autant dans la nourriture que dans le non alimentaire, qui peuvent se retrouver dans une seule et même commande implique parfois un casse-tête à résoudre à plusieurs. Dans ces cas-là, la table d’emballage se mue parfois en bureau d’étude, avec à la clé, un paquet pas toujours esthétique mais qui fait la fierté de « l’ingénieux (se) en chef » qui l’a conçu.

Les cartons de récup

Nous n’avons pas beaucoup de mérite, ils tombent tout cuits du ciel. Nous en avons à profusion, trop même. Amenés par les livraisons de nos fournisseurs, par nos collègues de chez KOK et de chez LANDMADE avec qui nous partageons les locaux, par l’entourage (employés, famille). Aucun n’a le format idéal, mais bon an mal an, ce recyclage nous permet d’économiser plus des 2/3 du volume de cartons neufs (il nous arrive d’en acheter quand même un peu). Au prix où est le carton neuf… Alors si vous faites partie des heureux élus qui recevront un carton de récup, ne soyez pas étonnés de (liste non exhaustive) :

– déballer votre commande de produits du « terroir français » d’un carton bardé d’inscription en anglais…

– découvrir le sourire d’Amazon sur votre colis de L’Epicerie Ordinaire… Oui, vraiment, nous ne reculons devant rien!! Voici maintenant le vrai revers de la médaille : on a évité d’acheter du neuf, mais derrière on perd tout ce qu’on veut…

– tri : certains cartons sont vraiment trop fatigués pour reprendre du service tels quels. Direction, la matelasseuse (voir plus bas) pour une deuxième vie en tant que matériau de calage.

– remise en état : c’est la partie la plus chronophage, le retrait des vieux scotchs et des étiquettes d’origine. Comme un concessionnaire avec une voiture d’occasion, on fait au mieux pour que le carton soit présentable.

– choix du carton dans la pile. Selon la loi immuable (de Murphy), le carton qui va bien est toujours celui qui en dessous de la pile…

– enveloppe kraft : certains cartons pleins d’inscriptions imprimées ne peuvent pas être envoyés tels quels, au risque d’être refusés à l’arrivée (Ah mais non, j’ai rien commandé chez Epson moi…). Nous les enveloppons alors dans une feuille de papier kraft, un quasi- « emballage cadeau ».

Le calage en carton matelassé

Le recyclage de cartons entiers n’est que la face émergée de l’iceberg. Cartons endommagés, cartons trop grands pour être réutilisés pour des commandes, ce sont des tonnes de matière que nous entreposons. Dans le même temps, la proportion importante de produits fragiles chez l’Épicerie Ordinaire (bocaux en particulier) nous posait un problème de calage. Si le polystyrène remplissait parfaitement son office, ce n’est quand même pas top sur le plan environnemental. L’arrivée de notre matelasseuse à carton nous a permis de faire d’une pierre deux coups : utiliser cette masse de carton pour la transformer en un produit de calage très efficace. Calage que nos clients à destination peuvent jeter dans la poubelle à papier/carton, ou composter, ou bruler dans la cheminée. Le revers de la médaille est encore une fois une question de temps, et donc d’argent. Les cartons doivent être débarrassés de leurs scotchs et étiquette d’origine et découpés en bandes pour passer dans la machine. Une opération fastidieuse, peu gratifiante, et pénible (poussière, poids des cartons, etc…), mais bon, il faut savoir ce que l’on veut.

 

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